Par CMS Metrics le mercredi 16 novembre 2011, 09:16
abstract : crowdsourcing internaute esclave internaute roi
L'avènement des réseaux sociaux, depuis le réseau Myspace au milieu des années 2000, éloigne peu à peu l'internaute de son identité.
Sensé donner la parole aux utilisateurs, les réseaux, sur un mode "crowdsourcing" non-dit, s'approprient les contenus générés gratuitement par des millions d'internautes (pour Facebook)..
Vie privée, bons plans, recommandations, albums photos, avis et commentaires... dans le fond tous ces contenus deviennent une ressource pour ces sites communautaires, et dans la forme l'outil informatique permet d'en analyser les processus de production et d'interaction (qui écrit quand, quoi, à quelle fréquence, avec quelle reconnaissance de ses pairs, qui élargit ses cercles d'amis, etc). Le site communautaire est donc gagnant sur tous les tableaux, puisqu'en plus il monétise son audience qualifiée auprès d'annonceurs publicitaires (le plus ironique étant qu'au départ, ce sont les "petits" profils utilisateurs du réseau - à l'instar de Facebook - qui paient eux-même leurs campagnes de publicité).
L'investissement de base pour développer un tel outil communautaire est très rapidement rentabilisé par la masse exponentielle de nouveaux utilisateurs, qui en retour amènent du volume d'information et drainent un trafic phénoménal..
Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi et donner de la voix sur internet ne passe pas nécessairement par ces plateformes sociales. Les plateformes de blog, moins tentaculaires que les réseaux sociaux, représentent une alternative, mais il y a encore plus simple : acheter un nom de domaine, un espace d’hébergement et configurer un système de publication pour le web (blog, cms...) L'investissement est très très limité, beaucoup plus qu'on ne le croit : environ 20 euros par an !.
Bien entendu, en mode Do It Yourself, il est également possible de prendre un espace gratuit (via son Fournisseur d'Accès Internet) et d'y publier de simples pages HTML..
C'est à cette condition qu'on demeure un minimum indépendant et propriétaire de ses contenus, qu'on peut contrôler un tant soit peu son image, sa réputation numérique et véhiculer des propos qui ne seront pas systématiquement analysés par des algorithmes pour y accoler des publicités contextualisées....
La liberté de la communication a un prix : acheter son propre espace. La liberté est également gratuite : il est toujours possible de s'abstenir..
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Le jeudi 17 novembre 2011, 10:28 par E-reputation.
Il y a urgence à informer le grand public sur ces plateformes sociales et autres réseaux publics peu protégés et mercantiles. Facebook est notoirement gangréné de robots informatiques qui prélèvent des TerraBits de données personnelles privées : et vous voulez toujours confier vos pensées du jour et le menu détail de vos existences à ces collectionneurs qui seront plus tard spammeurs et maître-chanteurs ?